Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 12:32

Enfourcher sa bicyclette sous un soleil estival

Escalader en appuyant sur les pédales

Transpirer pour le plaisir, suer de plein gré

Un loisir simple et sain qu’il est bon de goûter

Encore un effort et, la montée achevée

Le réconfort du chemin forestier

qui serpente de surprises en merveilles

Respirer le pin à plein poumons

Comme une provision pour la mauvaise saison

Plonger dans les délices de la Nature

S’arrêter pour cueillir un fruit mûr.

Admirer ce mélange subtil de couleurs

Ce dégradé du bleu turquoise au vert bouteille

Ponctué de touches roses tendres jusqu’au rouge vermeil

Je pédale dans le bonheur

Tous mes sens en éveil.

 

Soudain, au sortir d’un virage

Une digitale se penche et m’effleure le visage

Puis je croise la route d’un papillon

Qui s’écarte gracieusement pour éviter la collision.

Dans le sous-bois,  j’entends le coucou, ce voyou,

Qui  vient de réveiller son voisin le hibou

Et à la saison des conquêtes amoureuses, le cri perçant des rapaces

Qui, telles des pies voleuses, jacassent.

Un léger craquement de branchage

C’est une biche à peine sauvage

qui pointe son museau curieux

Pour observer ces inconnus de passage

Sur son territoire tout près des cieux

 

Ce bruissement dans les buissons

C’est la perdrix qui cherche son mari

Parfois pourtant des rencontres moins sympathiques

D’insectes ou même de plantes qui piquent

Le frelon ou l’ortie ne sont pas mes amis.

Soudain, j’aperçois au loin

Un grand trait noir croisant le chemin

Dame couleuvre par un copieux déjeuner, repus

Oscillant à peine, traverse de son train de sénateur

Ma peau brûlante jusqu’ici en sueur

Se rafraîchit tout à coup d’un furtif frisson

Après vous madame, sans façon

Je n’ai pas envie d’être mordue !

 

Déjà le soleil décline à l’horizon

Et je dois regagner le goudron

Qui conduit à la civilisation

Les muscles un peu fatigués mais l’esprit apaisé

Je rentre de mon périple dans la Nature

Loin de la pollution des voitures.

Je n’ai rencontré aucun humain

Sans doute préfèrent-ils se presser dans les magasins

Pour remplir leur chariot de commissions

Tandis que je faisais le plein de sensations.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 19:37

 

Le lait: ce liquide blanc symboliquement pur comme l'enfant à qui il est sensé apporté tant de bienfaits: une hérésie! Les idées reçues ont la dent dure mais vous n'aurez pas des dents dures en buvant du lait; tous les homéopathes et autres praticiens de médecines alternatives vous conseillerons d'arrêter les produits laitiers pour venir à bout de bon nombre de vos ennuis de santé chroniques; et ça marche ! Cherchez l'erreur :

1-le petit d'homme est le seul mammifère dans la nature à continuer à boire du lait après le sevrage (il faut bien écouler les surplus)

2-il est prouvé qu'il y a ,au contraire, corrélation entre le taux élevé d'ostéoporose et une consommation élevée de lait (pays nordiques par ex) dû au phénomène métabolique suivant: nécessité d'équilibre phospho-calcique dans le corps humain; les produits laitiers (surtout industriels) contiennent beaucoup trop de phosphates (action inhibitrice sur la fixation du calcium) ; résultat paradoxal: pour rétablir cet équilibre: plus vous consommez de produits laitiers, plus ça va puiser le calcium dans vos os (décalcification)

3-Avant l'occidentalisation du mode de vie, les femmes asiatiques(absence de consommation de produits laitiers) ne connaissaient pas l'ostéoporose;

4-La molécule du lait de vache est beaucoup trop grasse et l'humain ne possède pas l'enzyme nécessaire à sa dégradation d'où encrassement du corps occasionnant nombreuses et diverses pathologies à commencer par les problèmes ORL, douleurs articulaires, arthrose, migraines etc … selon points faibles propres à chacun;

5-Si le calcium de source animale ne se fixe pas dans nos os et au contraire les déminéralise ; par contre celui d'origine végétale est excellent et on peut le trouver dans de très nombreux aliments (légumes, fruits et fruits secs)

et c'est sans parler du  "bon " lait de vaches élevées en agriculture intensive bourrées de soja transgénique , de vaccins, antibiotiques et autres saloperies; quand ce ne sont pas des hormones ou des farines animales vecteur du fameux prion....ou alcoolisé par l'ensilage.

Un nombre croissant de bébés ne supportent plus le lait de vache et certains parents continuent pourtant de leur bourrer des biberons, qui plus est, en plastique nocif (bisphénols A), dans la bouche pour leur faire avaler un liquide tout aussi nocif et ce malgré leurs vomissements et leurs cris de protestation; qu'à cela ne tienne, les parents inconscients renouvellent l'opération au nom des sacro-saintes idées reçues entretenues à grand coups de pub pour un profit économique évident.

Et puis il y a ceux qui s'informent et qui remplacent le lait par d'autres produits plus sains et mieux assimilables pour des bébés épanouis et qui ne souffriront plus de maux de ventre, de coliques, etc... car il y a de nombreuses autres raisons de bannir les produits laitiers

Non décidément , les produits laitiers ne sont pas nos amis pour la vie et les vaches non plus (puissent les éleveurs qui font un métier dur et pas toujours gratifiant me pardonner).

les chèvres sont certes plus attachantes, les produits qu'elles nous donnent un peu moins indigestes ; tout dépend encore de l'éducation qu'elles ont reçue.

En Ardèche tout de même, le fromage de chèvre peut constituer la gourmandise du week-end à consommer avec autant de modération que le bon rouge bio (ça va de soi ), qui l'accompagne !

Partager cet article
Repost0
3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 11:23

 

L’Homme du 21ième siècle meurt

D’avoir perdu la route du bonheur

Il recherche pouvoir, argent, rentabilité

Il ne trouve que méchanceté, soucis, maladies

Agressivité, escroquerie et hypocrisie

Et il ne comprend pas qu’il s’est trompé.

Partout il sème, répand, absorbe du chimique

Et s’étonne ensuite des effets catastrophiques

De son corps qui trop jeune décline

De sa raison qui trop tôt se débine

De la Nature qui épuisée de tant d’agressions

Se fâche sous forme de canicules ou bien d’inondations

Multipliant les appels au secours, les derniers soubresauts

Bientôt il fera trop chaud et l’on aura plus d’eau.

 

 

L’Homme n’a toujours pas compris

Inséparable du sort de la terre, il dégénère

Au lieu de supprimer les  causes, il gère :

Le chômage, la misère, les intempéries,

La stérilité, les épidémies, la folie ;

Plus facile, plus rapide et moins cher

Qu’importe il faut accroître les bénéfices

De sa santé, de sa vie, il est prêt à faire le sacrifice.

 

 

Certains pourtant ont déjà compris

Depuis longtemps ils ont sonné l’alarme

C’est dans le sang et dans les larmes

Que les pauvres exploités, obèses ou affamés

Seront appelés à se révolter ;

Quand le dernier arbre sera abattu

La dernière goutte d’eau bue

Les milliardaires aussi crèveront

A coté de leur tas de pognon

Ils n’iront peut-être pas au paradis

 

 

J’ai tapé Amour sur mon ordinateur

Et pour toute réponse j’ai reçu

que des images de sexes et de culs

notre G.P.S. n’a pas trouvé la route du bonheur !

L’accès en est-il vraiment si compliqué ?

il faudrait une révolution des mentalités

chasser le stress et réapprendre à respirer

remplacer la quantité par la qualité

la vitesse et la violence par des civilités

donner de la profondeur à la superficialité

s’émerveiller à nouveau du vol d’un papillon

du coucher de soleil à l’horizon

admirer l’harmonie des couleurs au Printemps

se laisser caresser par le souffle du vent ;

bref, retrouver la saveur des choses saines

plutôt qu’à prendre, penser à offrir

et oublier la jalousie qui fait vieillir ;

bien plus sûr que les médicaments et l’argent

il faut réapprendre à prendre le temps

le temps d’aimer, de donner sans compter

pour retrouver la sérénité et la santé

et faire que notre vie ne sera plus vaine.

 

 

L’Homme hypermatérialiste du 21ième siècle va bientôt mourir

A moins que dans un ultime sursaut de remord

Sans plus attendre il reconnaisse ses torts.

Beaucoup l’ont compris, il faut le dire, l’écrire

Pour que l’Homme dans sa  Nature puisse encore guérir.

 

Partager cet article
Repost0
3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 11:17

Cette année, Dame la pie a bien des soucis ;

elle ne sait plus où elle pourrait construire son nid ;

pins, sapins et autres conifères,

dans la tempête, ont connu l’enfer

et gisent arrachés, déracinés,

en attendant d’être débités.

 

C’est pourquoi, Sire le paisible hibou,                                              

a élu domicile dans un trou

de ce chêne deux fois centenaire

pour y aménager sa tanière.

Cependant, il doit habiter près du coucou,

ce fainéant, ce bruyant, ce voyou ;

la pie, elle, hésite encore, ne sachant que faire,

craignant les querelles de voisinage ;

hibou et coucou ne faisant pas bon ménage.

 

Tout le Printemps, tout l’été,

les bûcherons se sont affairés ;

le hibou ne peut pas dormir ;

il a même songé à mourir ;

le coucou aussi est énervé ;

il va finir par en crever ;

Dame la pie s’est remise à voler ;

il paraît qu’on l’a capturée.

 

Grenouilles et crapauds aussi sont perturbés ;

les nénuphars sont flétris ; la mare est polluée ;

les têtards sont pas beaux et bien peu vivaces ;

Une épidémie menace cette race.

Même la libellule n’est pas aussi gracieuse ;

on dirait qu’elle est malheureuse.

 

Les vaches ont perdu la raison ;

les pâtés et les jambons ne sont plus faits maison ;

les cochons nourris aux boues d’égouts

ont perverti notre goût

et les poulets à la dioxine

ont envahi nos cuisines

où ils voisinent

avec fruits et légumes aux pesticides ;

hormones de croissance, génération thalidomide,

vaccination à outrance, sang contaminé ;

nos enfants aussi ont payé ;

nul ne sera épargné.

 

Erika, la belle sirène, s’est changée en sorcière,

répandant dans la mer, misère, colère, cancer ;

végétaux et oiseaux par ses fientes asphyxiés,

cette fois, encore, périront mazoutés ;

et les hommes de se remettre à l’ouvrage : pompage,

nettoyage, esclavage, sans comprendre le message 

d’une planète fatiguée par tant de génocides

perpétrés par des patrons cupides et des politiciens perfides.

 

Tempêtes, typhons, éruptions, tremblements de terre ;

notre planète se fâche, prend des crises de nerfs ;

à chaque fois on lui passe la camisole chimique ;

elle est lasse, atteinte dans son intégrité physique ;

elle s’accroche pourtant à son rêve d’harmonie cosmique ;

mais pour combien de temps ?

 

Terre, air, océans, végétaux, animaux,

humains vivant en sursis ; à moins d’un sursaut,

vous êtes condamnés

à vite vous réveiller !

Partager cet article
Repost0
3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 11:06

1-Les moutons blancs

Tout tremblants

Ont peur d’être contaminés.

Interdiction de croiser

Le mouton noir

Cet animal de foire

Cet incompris

qui a tout compris

sous peine de devenir gris

 

2-Avec les bovins

On n’est plus copains

Ces ruminants à plein temps

Sont priés de ne plus roter

Ils vont devoir payer

Un droit de polluer

Pour le méthane expulsé

Et devront se cacher derrière un buisson

Pour faire leur commission.

 

3-Quand au lait de leur compagnes

Une sacrée vacherie

Pour les laiteries

Devenues filières de la chimie

Métaux lourds, dioxine et pesticides

En font un véritable infanticide

Mieux vaut produire du champagne !

Puis, poussé par le profit, l’homme leur a donné

Des farines animales à manger

Oubliant qu’un herbivore

N’est pas carnivore

Depuis les pauvres bêtes

Ont perdu la tête

Prions pour elles !

 

4-Le canard autrefois laqué

Est à présent gavé

Tout comme l’oie au foie cirrhosé

Ils ne doivent plus côtoyer

Les poulets grippés

Ni ceux de batterie

 

Bourrés de vaccins contre les maladies

D’antidépresseurs contre la neurasthénie

Luttant pour un illusoire espace vital

Dans un hangar puant et sale

 

5-Au moindre rassemblement d’étourneaux sur un fil

L’homme devient nerveux

Il lève la tête d’un air soucieux

Et fronce les sourcils

Le pigeon voyageur lui fait peur

Comme tous les migrateurs

Et même l’hirondelle ne trouve plus grâce à ces yeux

 

6-Quant aux batraciens

Ils ne savent plus à quel saint

Ils vont bien pouvoir se vouer

Ils ont tellement muté

Qu’ils ne peuvent plus s’accoupler

Comme beaucoup d’autres animaux

Les petits comme les gros

Ils sont menacés

De stérilité

 

7-Adieu donc, vaches, couvées, moutons

Ils ne nous reste même pas les cochons

Par la médecine capturés

Dans des labos enfermés

Pour les transformer en greffons

Pour humains dégénérés

Plutôt qu’en saucissons

 

8-Que va-t-on manger

Sans risque de s’empoisonner ?

Hélas le poisson poison est devenu un pléonasme

Nourri de rejets industriels, il nage dans des miasmes

Les métaux lourds s’agglutinent dans sa chair

 

Contaminant ainsi toute la chaîne alimentaire

Du plancton au gros thon

 

 

Du barbot au cabillaud

Ils naviguent furtifs

entre les fûts radioactifs

les encombrants métalliques

ou en matière plastique.

 

 

9-Leurs cousins d’élevage

Qui n’ont jamais vu la plage

Ni connu l’eau fraîche

N’ont pas plus la pêche.

Leur nourriture est encore plus chimique

Additionnée d’antibiotiques

Et de colorants

Pour les rendre plus attrayants

 

 

10-L’Homme  au bout de toutes les chaînes alimentaires

Est, on s’en doute, dans un triste état sanitaire

 

Il tousse, il mouche, il a du mal à respirer

 

Il gaspille son énergie à tenter d’éviter

les maladies dégénératives, neurologiques

Allergiques, psychiatriques, en ites, en oses,

Une véritable psychose !

Et s’il a réussi à échapper à toutes celles là

Reste le cancer, La grippe aviaire,

le virus Ébola et le sida ;

A force d’absorber du chimique, l’Homme de la terre

A complètement détruit son système immunitaire

Chassez l’industriel, il revient au galop

Pour anéantir le naturel et la culture bio

Et affolé par son état de santé

C’est encore par la chimie qu’il espère se soigner

Tel un serpent qui se mort la queue

Ce n’est pas ainsi qu’il deviendra vieux

 

 

 11-Notre Mère, la Terre, notre Patrie

Est, elle aussi en sursis

Lasse d’être salie, humiliée, défigurée, gazée

Elle a aussi ses crises épileptiques

Tremblements, torrents de larmes, colères dévastatrices, stérilité

Sont autant de soubresauts symboliques

Elle s’échauffe à tenter de se débarrasser

De son cancer à elle :

les hommes et leur croissance obsessionnelle

Ça c’est sûr

On va droit dans le mur

Pourtant beaucoup de sages

Ont compris le message

C’est une question de philosophie

Le profit ou la vie

Avez-vous choisi ?

 

Partager cet article
Repost0