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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:08

SECURITE contre LIBERTE

‟Sous des prétextes sécuritaires, le citoyen du 21ième siècle sera fiché, encarté, scanné, avec puce intégrée, du sceau de la bête il sera marqué ;  il y perdra sa liberté ”

 

L’HOMME ECLAIRE EST LIBRE

Il est temps d’éveiller votre conscience

de casser les chaînes de l’ignorance

qui scellent votre condition d’exploité ;

d’entrer en  rébellion contre ce Pouvoir

de l’argent et de la cupidité

d’exercer votre propre souveraineté

en devenant maitre de vos choix de vie

vous n’y laisserez qu’une illusoire sécurité

en échange d’une liberté enfin retrouvée.

 

LIBERTE  RETROUVEE

On peut se donner toutes les bonnes raisons

de se laisser infantiliser , exploiter, piétiner ;

Mais on n’y est pas obligé

On a toujours le choix de dire : ‟ NON ! ”

Pas besoin forcément

De renverser les tyrans

Il suffit de décider

De ne plus se plier

 

VALEURS

 J’ai tapé Amour sur mon ordinateur

Et pour toute réponse j’ai reçu

point de fleurs ni de cœurs

seulement des images de sexes et de culs

puis j’ai tapé Solidarité

et là … il n’a rien trouvé !

 

UNION et DETERMINATION

« Il est impensable qu’une poignée de puissants parce qu’ils détiennent  les cordons de la bourse exploitent et affament la majeure partie de l’humanité ; il faut se réveiller, redécouvrir la solidarité et décider de reconquérir notre dignité » Car  comme le dit un proverbe africain :« Des millions de fourmis ensemble, peuvent soulever un éléphant. »

 

 

                                      QUOTAS CONTRE-PRODUCTIFS

La politique des quotas est non seulement injuste mais elle est idiote ; elle aboutit à l’effet inverse car en privilégiant une catégorie souvent plus faible, on la stigmatise en même temps et l’on attise le ressentiment de la catégorie opposée. Or, on ne devrait pas obtenir un poste parce que l’on est une femme ou que l’on vient d’une cité mal famée mais seulement parce que l’on possède les compétences requises

 

UNITE ≠ UNIFORMITE / EGALITE ≠ EGALITARISME

De la Solidarité nait l’Unité

Mais il faut que demeure le débat

Au risque de sombrer dans l’uniformité

Quant à l’égalité

Méfions nous d’un excès de conformisme

Et fuyons la politique des quotas

Sous peine de tomber dans l’égalitarisme

 

 L’égalité c’est veiller à donner les mêmes chances de réussite

à tous les individus quel que soit leur condition initiale

si toutefois ils le méritent

et c’est juste ;

L’égalitarisme c’est vouloir à tout prix

mettre tout le monde au même niveau

quel que soit leur mérite

et c’est injuste ;

reste à éclaircir la notion de mérite :

la volonté de fournir des efforts permettant d’évoluer

chacun selon ses propres capacités, et donc de progresser.

le mérite réside donc bien dans la manière de se comporter

non dans les privilèges alloués par la Nature ou la  naissance ” 

 

ASSISTANAT

Seuls des sentiments

tels que l’Amour ou l’Amitié

se donnent sans contre-partie ;

Payer des gens à ne rien faire toute une vie

établit une relation

de domination/soumission

Cela est infantilisant et dégradant

Car cela sous- entend

que contrairement aux salariés

ils seraient dépourvus de toute utilité.

or même une personne handicapée

peut rendre service à la société

pour peu qu’il soit adapté à ses capacités 

 

MAUVAISE VOIE

L’obsession pour la croissance illimitée

Production industrielle et agricole sur mode intensif

Soutenue par les marchés financiers

Conduit, à tout point de vue l’humanité aux soins palliatifs

L’objectif n’est plus que de soulager la douleur

Mais le malade n’en sortira pas vainqueur

 

ARBEIT MACHT FREI ? 

Si le chômage c’est l’esclavage

Le travail : ça n’est plus la liberté

Et d’ailleurs, on n’a même plus la liberté

De pouvoir travailler

En période de chômage.

Alors travailler c’est la santé

Selon la méthode Coué

Mais pour la conserver

Mieux vaut s’économiser !

Car à travailler comme des bêtes

C’est le burn out qui vous guette

 

CONDAMNES à PARTAGER

La philosophie du 20ième siècle :

AVOIR tout, tout de suite et jeter

C’est fini !

Au 21ième siècle

Bon gré ou mal gré

On est condamné à ne plus gaspiller

Et même à partager…

L’eau, la nourriture, les outils

A échanger nos différentes compétences

Et à oublier la consommation à outrance

Apprendre à être solidaire

Respecter la planète, notre mère nourricière

Il en va de notre survie

Mais d’abord, il faut changer d’état d’esprit

 

NE PAS CONFONDRE PROBLEME et SOLUTION

A quoi bon , répéter en boucle, comme une incantation

Que la croissance va revenir,

Que la courbe du chomâge va s’inverser

comme si c’était inscrit dans le marc de café ?

quand de plus en plus d’humanistes

et même d’économistes

tout aussi compétents

et sans doute plus clairvoyants,

affirment  justement

que la croissance illimitée

sur une planète aux ressources limitées

déjà saturée de pollution

n’est pas la solution

Mais le problème précisément !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 17:29

Notre Président découche et alors ? 

Si nous consultions les statistiques des maris volages et des femmes frivoles, il serait au plus bas sur le baromètre de l’originalité.

Peut-être est-il adepte des émissions de Brigitte Lahaye qui depuis des années nous prône la multiplicité des partenaires comme un signe de bonne santé et que la modernité passe forcément par les clubs échangistes et les femmes kougars. Alors il se lance…

Les infidélités de notre François national dérangent qui ? Valérie probablement ; à moins qu’elle ait trouvé un modus vivendi un peu comme Danièle en son temps avec un autre François célèbre ? Et les cathos intégristes sans doute, par jalousie surtout de ne pas parvenir, eux, à se décoincer.

Mais, au moins que les journalistes arrêtent de jouer les vierges effarouchées au point d’en oublier Dieudonné et surtout les vrais problèmes des Français relégués au xième plan. Et ils se mettent à dresser les tableaux de chasse de tous les hommes d’état; on aurait dû élire Strauss Khan à ce compte là, on était sûr d’arriver en tête du classement ; sauf que jusqu’à nouvel ordre François Hollande n’a jamais violé personne ; il s’agit de relations entre deux adultes consentants, ce qui est bien différent.

Soyons positifs ; il y a tellement de vraies mauvaises nouvelles dans ce monde ; face à l’explosion des maladies de toute sorte, on constate au moins qu’il a résolu ses problèmes de prostate. Compte tenu des emmerdes qu’il a à gérer au quotidien, soyons admiratifs devant la capacité de notre chef d’état à se distraire tout de même; ce fameux lâcher prise que n’arrivent pas à atteindre la multitude de Français sous Prozac qui tombent dans un sommeil artificiel pour oublier leurs ennuis professionnels ou leurs ennuis tout court.

Lui, a encore assez d’énergie pour enfiler son casque, sauter sur son scooter pour s’en aller contenter la belle et se ressourcer du même coup. Cette activité nocturne après des journées aussi remplies vaut tous les bulletins de santé officiels sur la vitalité de notre Président ; plutôt rassurant non ?

Certes, on connait la cocue dans cette histoire ; mais il y a aussi tous les cocus de l’Histoire qui lui ont accordé leur confiance en élisant  un Président de gauche et qui découvrent aujourd’hui le libéral qui se cache en lui. Une autre forme de tromperie !

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 12:39

Terminé, le beurre dans les épinards  

La salade est fade sans les lardons

Le rôti sans les champignons, s’ennuie,

Les pâtes sans gruyère,

ont remplacé les légumes verts

On achètera désormais au supermarché

Le bon bœuf du boucher

Et la bonne baguette du boulanger

Qui vient encore d’augmenter

Restriction alimentaire chez les Bernard !

 

Maman renoncera à ses cours de yoga

Qui lui faisait tant de bien

Papa ira courir  les bois

Sans cartouches, ni fusil

Qu’il a revendu un bon prix

Mais c’est promis, on garde le chien ;

Natacha ne s’inscrira pas

à la nouvelle session de violon

et Hugo n’aura pas de moto

Les vacances en Italie : on oublie !

Restriction des loisirs chez les Bernard !

 

Les temps sont de plus en plue durs 

On garde la vieille voiture

Maman a accepté des heures supplémentaires

Elle rentre fatiguée et énervée du boulot

Papa aussi a des soucis

Il a peur d’être licencié

C’est plus une vie !

Les impôts ont encore augmenté

Il va falloir économiser l’électricité et l’eau

Et pour les études de Natacha et d’Hugo

On prendra un crédit

Chez les Bernard l’instruction et la bonne éducation

Restent une priorité

Même au prix de grandes privations

S’il le faut : on vendra la maison.

 

Les Bernard ne sont pas jaloux, mais voilà :

Les voisins du dessous : les Mendesa

Qui bricolent au noir en touchant le RSA

S’en sortent mieux qu’eux ;

Quant aux  Bellancourt ceux du dessus, industriels bobos,

Ils multiplient les soirées branchées

Avec canapés au caviar et champagne à gogo

Et à en juger par les tenues des invités

Qui s’extirpent des grosses cylindrées

Les Euros aussi coulent à flots ;

Tandis que les Bernard gèrent leurs soucis

Et organisent leur survie

Ils commencent à réaliser

Que dans une fratrie comme dans la société

La position du milieu n’est pas la plus aisée !

 

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 12:21

Frontière naturelle

Fleuve qui coule entre deux territoires

Et les poissons qui cohabitent sans histoires

Circulent en toute liberté

Ou …

Montagne qui se dresse comme un rempart

Témoin de celui qui arrive ou qui part

Un côté froid, l’autre plus chaud

Pour rencontrer l’étranger

Il faut s’élever très haut

 

Frontière jadis naturelle

Une pierre, une haie, un champ

Que le pouvoir de l’argent

A transformé en motif de querelle

Entre deux cousins ou deux voisins

Amoureux de la  même demoiselle

 

Frontière artificielle

Sorte de ligne Maginot

Où pays belligérants avide de pouvoir

Ont envoyé fils de catholiques ou d’huguenots

Se faire trouer la peau

Avec un aller simple pour le ciel

 

Frontière morale entre le Bien et le Mal

Qui nous différencie de l’animal

En bridant les pratiques

Conformément aux règles de l’éthique

Souvent volée,  floue , ténue

Certains en sont pourtant dépourvus

 

Frontières sociales isolant les riches des pauvres

Qui érigent des hauts murs d’enceinte

Tout autour de leurs quartiers résidentiels

Afin de protéger leurs biens matériels

Et surtout de conjurer leur crainte

De la jalousie des petits, de l’étranger, de l’Autre

 

Frontière émonctoire

Lieu d’échanges contrôlés

Qui permet de filtrer, d’absorber, de rejeter

Véritable barrière de protection

Contre diverses agressions

Dans l’idéal une sorte de passoire

Qui  refoule les substances toxiques

Pour ne laisser entrer que ce qui est bénéfique

 

Frontière immunitaire

Ces lymphocytes, véritables chevilles ouvrières

Qui luttent sans relâche

Contre virus et bactéries

Avec la lourde tâche

De préserver la vie

 

Voyageurs sans frontières

Rom, manouches, tziganes, gitans

Venus de nulle part

En route pour un nouveau départ

Hors de l’empreinte du temps

Sans patrie et sans terre

De leur liberté ils sont fiers

 

Rêve d’un monde sans frontières

C’est à dire sans propriétaires

Sur notre terre nourricière

Qu’on respecterait comme une mère

Ce serait partout chez nous

Et on serait chez nous partout

Sur cette planète solidaire

Plus de sous, plus de jaloux,

on partagerait tout…

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 12:06

Rêve d’un monde où les valeurs morales et intellectuelles

Reprendraient une  place essentielle :

La politesse, le respect qui conduisent à plus d’altruisme

Le goût à l’effort, ne rien donner qui ne soit mérité

réflexion, bon sens , envie de savoir et de se cultiver

pour retrouver enfin sa dignité  et reconquérir sa liberté

on ne cache pas l’ignorance sous l’accumulation de biens matériels

on y trouvera pas non plus le Bonheur, juste un peu d’égocentrisme.

 

Rêve d’un monde où la Nature et l’Humain

Retrouveraient une place centrale

Détrônant compétitivité et argent

Car ils sont indissociables, fusionnels

Comme une mère et son enfant ;

On ne s’épanouit bien

Que dans un environnement sain

Or la planète chauffe, grelotte, sèche, déborde, fond

S’essouffle et tressaille dans d’ultimes soubresauts

Ses fils ne sont pas plus costauds

Malbouffe et obésité font le lit des cancers

Epilepsie, schizophrénie, folie et alzheimer ;

Terre, air, mers et rivières atteints par la pollution

Diverses espèces en voie d’extinction

Et l’homme en bout de chaîne

Est en train de sceller son destin

 

Rêve d’un monde où les jeunes seraient moins fatalistes

Car même notre jeunesse en grande majorité est fatiguée

Elle n’a plus les mots pour parler

Juste des touches et des onomatopées

Elle se noie dans l’alcool et la fumée

Pour perdre de vue la triste réalité

Plutôt que de désirer la révolution

elles revendiquent l’accès rapide à la consommation

peu leur  importe si c’est toxique

pourvu que ce soit une innovation technologique

Pas de quoi nous rendre très optimistes

 

Rêve d’un monde de responsables élus pour leurs compétences

Dans le but de servir l’humanité avec abnégation

Ils seront dignes de toute confiance

Révocables à la moindre malversation ;

débarrassé des politiciens ambitieux

Aux ordres d’industriels cupides et de  banquiers véreux

Surfant sur des marchés artificiels

Empochant des bénéfices substantiels

En faisant marner des travailleurs exploités

Tout en distribuant aux encore plus défavorisés

une béquée infantilisante pour s’assurer de leur dépendance

 

Rêve d’un  monde futuriste équitable

Où l’on n’entendrait plus parler de monnaies

puisque le Franc est mort et que l’Euro nous tue

si l’on oubliait le pognon et la grande distribution

pour devenir  acteurs de notre consommation

en troquant les fruits de notre propre production

et échangeons les savoir-faire spécifiques à chaque individu

Les œufs de mon  poulailler contre les légumes de mon potager

Une heure de soutien scolaire contre un bon dîner

Je garde les petits le Mercredi

Si tu gardes la mamie Samedi

Gommées les différences

Entre diverses formes d’intelligences

Condamnés à  s’entraider

Dans une société enfin humanisée

L’Homo sapiens redeviendrait respectable

 

Et vous, ce monde que l’on dit moderne

au progrès technologique ensorcelant

vous fait-il encore rêver ou en avez-vous marre

d’être le jouet des marchés ?

vous plait-il de devoir rembourser

une dette que vous n’avez pas contractée 

et que l’on vous impose des années d’austérité

tandis que les très riches s’abritent derrière leur bouclier

et que s’accroissent les privilèges de l’oligarchie qui nous gouverne ?

Pour changer de monde, la seule solution

risque bien de s’appeler : Révolution

mais là ce n’est plus un rêve, mais un cauchemar.

                                                                                                               
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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 15:23

 

S'endetter de 5.000€ par seconde ? Cela paraît irréaliste et pourtant c'est ! ...totalement égoïste!

Que va-t-on demander aux générations futures ? De se débrouiller à … régler notre gabegie; c'est à dire plus concrètement à:

-gérer les fûts radioactifs enfouis dans nos sous-sols ou au fond des mers

-démanteler les centrales nucléaires vieillissantes avant qu'elles leur pètent à la gueule

-éliminer les milliers de produits cancérigènes, neuro-toxiques, repro-toxiques disséminés dans notre environnement et dont les scientifiques ont parfaitement identifié les conséquences dramatiques sur notre santé etc... etc...

Mais vite... car à la vitesse à laquelle s'affaiblit le système immunitaire des humains et à laquelle diminue le taux de spermatozoïdes valides, il y a urgence!

 

Dans l'immédiat je suggère quelques solutions basiques pour trouver l'argent nécessaire:

-Plafonner les salaires indécents des patrons du Cac40 et autres artistes du ballon rond,de la raquette ou de la chansonnette, qui de plus s'arrangent pour ne pas payer leurs impôts en France.

-Expliquer aux banquiers en quoi consiste normalement leur métier : investir pour aider les entreprises ou les particuliers à se développer et pas uniquement de spéculer et encaisser les dividendes des placements juteux effectués en initiés.

-Interdire les transactions purement financières destinées à enrichir en un jeu d'écriture,

les déjà puissants de ce monde

-Supprimer les parachutes dorés et les niches fiscales qui font que les plus grosses fortunes payent proportionnellement moins d'impôts que les classes moyennes

-Interdire le cumul des mandats en politique ainsi que les emplois fictifs

-Revoir entièrement le système injuste des retraites de nos politiques (ministre 1 jour, retraite toujours) et autres avantages en nature colossaux ; bref, qu'ils adoptent un train de vie moins ostensiblement dispendieux.

-Arrêter de s'engager partout dans le monde dans des guerres à relents colonialistes camouflés sous des motifs faussement humanitaires ; outre le fait que cela éviterait à notre jeunesse de rentrer au pays dans une boîte en bois; cela permettrait d'allouer ces sommes astronomiques gaspillées chaque minute, dans des secteurs en péril comme l'éducation de nos jeunes ou la santé : prévention des maladies pour les encore assez bien portants et soins dans des conditions plus décentes des malades à l'Hôpital. Est-ce si utopique de choisir d'utiliser ce budget finalement disponible à améliorer la vie plutôt qu'à tuer ?

-Supprimer le sénat (le dernier gâteau des gâteux) ou pour le moins Interdire aux plus de 65 ans de terminer leurs vieux jours dans cet établissement pour 3ème âge qui pourrait se définir comme suit:

Bienvenue au Sénat, maison de retraite de luxe avec:

-logements spacieux, tout confort , gratuits

-repas concoctés avec soin par les plus grands chefs (avec participation modique)

-activités principales: jeux de société (poker menteur autorisé), jeux de boules (réservés aux plus vigoureux) , dîners dansants (charentaises autorisées pour les plus âgés), sieste à volonté (trop gros ronfleurs s'abstenir).

Longs séjours entièrement rémunérés par les impôts des classes laborieuses...

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 17:53

 

CHIENS contre REQUINS


Des patrons pourris

Pour faire du profit

Ont décidé de délocaliser

A l’étranger

Dehors les ouvriers

Vous êtes licenciés

A moins d’accepter

De déménager

En Yougoslavie

Ou bien en Roumanie

 

Chérie, vite, il faut faire ma valise !

Demain le patron délocalise

J’ai pas le temps d’embrasser les enfants

Il m’offre un poste en Roumanie

Tu vois, il n’est pas si méchant

Bien sûr le salaire sera bien plus petit 

On devra travailler plus longtemps aussi 

Je peux pas faire autrement

Ne pleure pas je t’écris ! …

Ah ! faut pas que j’oublie !

Pour l’Europe, il m’a bien dit

Il faut voter oui !


Dehors on nous jette

Comme de vieilles chaussettes

Ce n’est pas négociable

Mais non plus acceptable

D’autres ont choisi de se rebeller

Grève illimitée, usine occupée

C’était déjà la misère

On est très en colère

Qu’est-ce que tu ferais toi ?

Je crois qu’on n’a plus le choix

On va tout faire sauter

A présent ça nous est égal

Boum ! ça va péter !

Ils disent qu’en démocratie

Ça n’est pas légal

Faudrait peut-être qu’on leur dise Merci !

 

On demande pas la charité

Juste un peu de dignité

On est tout de même pas des chiens

Mais eux c’est vraiment des requins

Œil pour œil, dent pour dent

Ça va vraiment mal finir là dedans

Ils veulent faire des économies

On va s’en occuper

Plus besoin de déménager

Un dernier bout de ficelle

Un petite étincelle

Et…boum ! c’est fini !

 

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 17:46

 

DROIT à L’EUTHANASIE

LIBERTE surveillée

Par caméra cachée

Défense de voler

Même de quoi manger ;

Liberté épiée

Par satellites interposés

Ou par puce intégrée

Dans nos cartes magnétiques

Et bientôt implantées

Sous la peau

Comme un sceau

A jamais indélébile  ;

Liberté illusoire

Des travailleurs exploités

En fins de mois affamés

Multipliant déboires

Et loyers impayés ;

Ils finiront sous les ponts

Avant même l’arrivée

De la délocalisation

Tant redoutée.

 

EGALITE l’improbable utopie

On naît futé ou nigaud

Laid ou beau

Question de pot

On ne choisit pas ses parents

Et pas toujours ses enfants

On vit avec ou sans soucis

Dans le camp des dirigeants

Ou du côté des exécutants

Certains gagnent le gros lot

D’autres payent des impôts

On vieillit malade ou en bonne santé

On meurt entouré ou abandonné

Et c’est l’enfer ou le Paradis

 

FRATERNITE oubliée

Dans cette société sans pitié

Où chacun doit lutter sans repos

Pour sauver sa peau

En écrasant ses semblables

Tout en gardant l’air convenable

Quitte à vendre père et mère

Pour une survie imaginaire

Faite de guerres et de misère

 

SANTE bafouée

Par décisions cupides

Des laboratoires chimiques

Prescrivant force antibiotiques

Vaccinations obligatoires

Avec scléroses aléatoires

Agriculture aux pesticides

Additifs, colorants, conservateurs

Pour accélérer l’Homicide

J’en ai bien peur !

Malbouffe à bas-prix

De l’obésité fait le lit

Système immunitaire affaibli

Favorisera sida, cancers

Folie et autre alzheimer

Reste plus qu’à espérer

l a prochaine épidémie

Sûrement la grippe aviaire

Pour réguler la démographie

Sur notre pauvre terre stérilisée.

 

 

EDUCATION à l’abandon

Les parents ne savent plus dire NON

Sans foi, ni lois, leurs rejetons

Sont transformés en sauvageons

Toute forme d’autorité refusée

Le goût à l’effort périmé

sur les bancs d’une école

20 ans ils passeront

A s’ennuyer, s’agiter, se dissiper

Avec pour toute sanction

Quelques heures de colle

Et ils en sortiront …

Illettrés !

 

MORALITE Puisque la vie est partie

Que la survie est trop difficile

Accordez-nous au moins l’euthanasie

Pour rendre à l’Humanité

Un soupçon de dignité

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 09:24

 

La soif du pouvoir pimentée d’un grain de folie a transformé à deux reprises l’Europe puis le monde en boucherie sanguinolante décimant notre jeunesse. Pour tenter d’oublier d’avoir flirté de trop près avec la mort, la libération a sonné le départ de la course à l’abondance, au tout, tout de suite, de peur que l’enfer nous rattrape une nouvelle fois.

Alors, on a tout fait en excès ; on a certes, beaucoup travaillé, beaucoup produit, beaucoup consommé, beaucoup dépensé, cash ou à crédit, beaucoup gaspillé et beaucoup pollué.

Qu’importe, on a trop souffert au chemin des dames puis sur les plages de Normandie , à Hiroschima et Nagasaki aussi ; et que dire d’Auschwitz ou autre Treblinka ; le monde entier, toute nationalité confondue avait besoin d’oublier l’enfer des tranchées ou l’explosion du champignon . On voulait du confort, du bien-être, plus de privations ni de contraintes, profiter et si possible jouir de l’instant présent ; bref, on a donc brûlé la chandelle par les deux bouts, trop vite, sans réfléchir et on va s’en mordre les doigts ou du moins ce qu’il en reste !

A foncer ainsi tête baissée dans l’ère du matérialisme, on a perdu nos valeurs et perverti la notion du bonheur. Pour commencer, on a coupé les liens avec notre mère : la terre ; puis on l’a souillée, empoisonnée, tarie jusqu’à la stérilité ; faut pas s’étonner à présent qu’elle soit fâchée et qu’elle se rebelle ; Une mère peut-elle pardonner à ses enfants autant d’ingratitude ?

Puis croyant rencontrer le bonheur dans l’accumulation de biens matériels, on a acculé les plus vulnérables à la faillite ; ne pouvant plus rembourser leurs multiples crédits, on leur a saisi ce qu’ils s’imaginaient être leurs biens jusqu’à ce que les banquiers prêteurs mais pas donneurs les ramènent à la réalité ; ils se sont retrouvés à la rue avec leurs meubles que l’on est venu récupérer ; mais pas eux !

Quant aux riches et aux puissants, l’accumulation de biens mobiliers, immobiliers, en dur ou en nature, ne les amusant plus, ils ont placé plus haut la barre illusoire du bonheur ou plutôt de la jouissance du pouvoir et se sont mis à accumuler de l’argent ; l’argent coûte que coûte, comme une drogue qui les a rendus peu à peu inhumains jusqu’à vendre père et mère, breveter et s’approprier tout ce qui est encore vivant pour encore plus d’argent !

La suite on la connaît pour la vivre au quotidien : de scandales sanitaires en scandales politico-financiers ; des patrons véreux qui délocalisent pour engranger plus de bénéfices ; les profits qui augmentent inversement proportionnel aux reculs des acquis sociaux, des inégalités qui se creusent, le chômage, la malbouffe, l’obésité ; l’Homme ou ce qu’il en reste est sous contrôle : scanné avec portable greffé à l’oreille et puce intégrée, aliéné sous prétexte de sécurité ; et résultat du tout chimique pour intensifier les productions au nom de la sacro-sainte croissance : la pollution de l’air, des sols, des cultures, des rivières et ses conséquences en chaîne : cancers, alzheimer, atteintes neurologiques et psychologiques diverses, stérilité…

Epuisement des ressources fossiles, accélération de la disparition des espèces vivantes et l’Homme en bout de chaîne ? Les puissants de ce monde par cupidité se sont tout appropriés, piétinant au passage leurs congénères sans vergogne, ni remord ; ils ont pillé toutes les ressources naturelles, défiguré les paysages pour en extraire jusqu’à la dernière goutte d’énergie fossile, les convertissant en argent pas toujours très propre, pensant ainsi se mettre à l’abri du besoin. Mauvais calcul !

Avant qu’il ne soit trop tard, la poignée de bourreaux qui exploite le reste de l’humanité devrait sans délai s’inspirer de la sagesse Indienne et réfléchir sur ce proverbe transmis il y a fort longtemps qui résonne comme une mise en garde que l’on aurait tort de conjurer d’un sourire moqueur :

Quand le dernier arbre sera abattu

Le dernier poisson péché

La dernière rivière empoisonnée

Alors vous découvrirez

Que l’Argent ne se mange pas !

Tout ça pour ça ; Tout ça pour rien ! Eux non plus ne seront pas épargnés ; mais est-ce vraiment une consolation ? Ce choix de société dévastateur ira-t-il jusqu’au bout de sa logique ou plutôt de son incohérence nous conduisant inexorablement à l’effondrement d’une civilisation avec comme corollaire la disparition de la race humaine, faute d’avoir compris que l’Homme n’est qu’un grain de sable dans un eco-système dont il est partie intégrante et qu’il ne peut donc pas survivre à la destruction de son environnement naturel.

Je ne crois plus que la solution se trouve au fond des urnes. Comment peut-on encore faire confiance à notre classe politique quand notre chef d’état assure le Lundi qu’il va taxer le capital et déjeune le Mardi avec ses potes de la bande du Fouquet’s ; Que penser de ce guignol échevelé de Borloo qui offre l’image d’un écolo convaincu et qui en douce avant de partir signe avec les multinationales de l’énergie le droit de défigurer la France du Larzac à l’Ardèche, de gaspiller l’eau précieuse, de polluer les nappes phréatiques, d’empoisonner faune, flore et humains pour exploiter quelques gouttes de gaz de schiste pour une poignée de dollars supplémentaires, anéantissant ainsi des années d’efforts d’investissement pour développer le tourisme dans cette si belle région. Jean Ferrat avait pourtant bien contribué à promouvoir notre Ardèche mais il faut croire que vu de Paris ça reste quelques crottes de chèvres dans le trou du trou du cul du monde ; quelle pitié !

Avons-nous atteint le point de non-retour ? Pourra-t-on sauver l’Homme malade de son environnement contaminé ? La Nature déjà se rebelle de plus en plus fort, de plus en plus souvent, soufflant le chaud et le froid, soubresauts suivis d’une brève rémission avant la prochaine rechute. A moins que les Hommes aussi jouent les insoumis et se souviennent d’André Gide : “Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par les insoumis”. En effet, l’heure n’est plus au fatalisme dans lequel nous a plongé un tel système ; insoumis de tous les pays, il est urgent de se réveiller, de se rebeller, de s’unir et d’agir ; mais faites vite car Malraux l’a dit : “le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera point !”

Pour ma part, je crois encore à l’intelligence, à la connaissance, à la culture, à la spiritualité et aux êtres qui en sont pourvus pour nous sauver et reconstruire un monde plus solidaire basé sur des valeurs plus morales, plus humaines et donc plus durables, plutôt que sur l’accumulation fulgurante mais aléatoire d’argent et de biens matériels comme fin en soi qui, par définition , n’a pas d’après possible.

Pour un espoir retrouvé, un avenir à nouveau envisageable, je crois en des Hommes tels que Pierre Rabhi et ses solutions empreintes de sagesse, de bonté, conduisant comme une évidence à la sobriété heureuse à condition toutefois que chacun assume “la part du colibri”. A ceux qui le qualifieraient trop vite d’utopiste, je leur répondrais que de tout temps ce sont précisément les utopistes qui ont fait avancer le monde ; certes, ils sont aux antipodes des matérialistes ; il y a donc encore un long chemin à parcourir ; pas si sûr ; la terre étant ronde et l’Histoire cyclique les 2 extrémités sont donc très proches l’une de l’autre ; et enfin, ce serait sous estimer le ras le bol général des survivants si ce n’est des morts vivants qui aspirent à renaître et qui dans l’énergie du dernier souffle pourraient bien mettre en fuite les despotes de tout poil qui soumettent leur peuple à une quelconque soumission d’ordre militaire, économique ou culturelle.

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 17:20

1-Introduction

 

Je suis Mouton Noir, l’ami des insoumis, cet empêcheur de tourner en rond, celui qui n’a pas peur d’être différent.

J’ai réfléchi et c’est décidé : je vais aider les vaches à lait de tout pays à se re-bê-ller ; ces pauvres bêtes de somme, lasses de se faire traire jusqu’à la dernière goutte jusqu’à épuisement en fins de mois. Il suffit de leur faire prendre conscience du pouvoir formidable de ceux qui nourrissent les autres pour peu que l’on soit capable d’un peu de solidarité on pourrait même menacer de ne plus honorer nos traites !

Mouton Noir prit donc son bâton de pèlerin et de campagne en campagne la contagion s’abattit sur les étables ; l’épidémie gagna du terrain et les vaches à lait contaminées ont vu leur pis enfler jusqu’à l’hémorragie. Au fur et à mesure que leurs consciences s’éveillaient, leurs mamelles  se tarissaient ; les chiens de garde si prompts à leur  mordre les mollets dès qu’il leur prenait envie de franchir la barrière de leur enclos, en étaient tout déconcertés.

Cependant, bien convaincues que leur guérison dépendait de la considération qu’elles espéraient depuis si longtemps, elles entreprirent de rédiger leurs revendications comme suit :

Lasses d’être exploitées sans aucune compensation en retour, nous revendiquons :

-le droit de se nourrir sainement en refusant dorénavant d’ingurgiter ses infâmes tourteaux au soja trans-génique ainsi que cet ensilage qui alcoolise notre lait et ceux qui le boivent et demandons  le libre accès aux verts pâturages et si possible bio.

-la levée de l’obligation vaccinale qui affaiblit notre système immunitaire et du gavage d’antibiotiques et autres antidépresseurs pour pouvoir supporter nos conditions de vie qui se dégradent

-de décrocher de nos oreilles ce numéro d’identification certifiant que nous sommes bonnes pour l’abattoir après avoir trimé toute une vie, ainsi que tout autre signe d’aliénation : que l’on nous retire donc sur le champ cette cloche ridicule du cou nous rappelant à chaque instant que nous sommes en liberté surveillée

-l’amélioration de l’air que nous respirons ; ce n’est pas la peine de vivre à la campagne pour respirer autant de produits chimiques qu’en ville, gazées que nous sommes par l’épandage excessif d’insecticides, pesticides et autres toxiques en “ide”, ne voulant pas subir le même sort que nos voisines : ces ouvrières laborieuses disséminées par ces mêmes substances et qui vont disparaître sans avoir pu toucher leur retraite.

-l’allongement de nos congés maternité afin d’allaiter nos petits et les protéger de l’obésité qui les livrera  plus rapidement aux circuits commerciaux.

Inutile de nommer un nouveau médiateur. En grève jusqu’à satisfaction de nos revendications.

Affaire à suivre…

 

 

2-On s’acharne sur les vaches à lait

 

Voilà qu’à présent on veut nous imposer la taxe carbone ; nous taxer nous ? Alors qu’il n’y a pas plus écolo comme en témoignent les revendications ci-dessus ; il paraît qu’on pète trop et que ça pollue ; pendant ce temps on continue de respirer les tracteurs pétaradants de nos propriétaires, les 4/4 des bourges qu traversent nos campagnes le Dimanche et maintenant, les quads des beaufs qui installent leurs kilos superflus sur des engins qui fument noir en s’imaginant qu’il suffit de traverser un chemin forestier pour éliminer leur cholestérol. Les pétroliers eux, continuent de fabriquer les engrais et pesticides qui empoisonnent notre herbe et souillent notre eau et il paraît qu’ils en seraient exonérés ; et puis, cerise sur le gâteau, voilà la mère Bachelot qui prétend régir notre santé ; elle a passé un accord avec les labos de la chimie et elle a déclaré qu’il était de notre devoir de nous faire vacciner pour ne pas être grippés ; on a bien compris il ne faut surtout pas tomber malade sinon on ne serait plus productif et c’est l’économie qui en serait affectée ; par contre elle n’a rien compris elle ! les vaccins on l’a déjà dit : on en a une overdose. d’ailleurs, au dernier salon de l’agriculture on avait des voisines bio élevées sans une once de chimique et soignées avec des plantes ; la pêche qu’elles avaient ! on se les arrache au prix fort dans les boucheries de luxe tandis que nous on se fait traire jusqu’à la dernière goutte de nos pies fatigués pour finir réformées dans un abattoir vétuste via l’étale d’un supermarché discount où l’on est vendu au rabais.

Pour en revenir à Roselyne avec sa grippe porcine elle va nous faire fâcher avec nos voisins qui eux n’y sont pour rien ; toujours cette même politique du diviser pour mieux régner ; Marguerite celle dont la grand-mère a fait du cinéma , mais si celle qui a tourné avec Fernandel ! Bref, Marguerite qui a de la culture a fait quelques vers sur la ministre de la Santé qui nous ont bien amusé ; ça disait :

Franchement Roselyne,

T’es pas maline

La grippe porcine

On te l’a racontée

Et toi tu t’es fait refiler

Par des labos ripoux

Des vaccins daubés

Et du tamiflou périmé

Bravo Bachelot

Pour plaire à Sarko

Qu’est-ce-que tu ferais pas ?

Même passer pour une oie !”

Pardon les oies, elles logent pas très loin de chez moi mais à la ferme il se murmure tout de même qu’elles ne sont pas très fines ! Elles se font gaver sans même oser se re-bê-ller, à force d’intérioriser elles se choppent une cirrhose et hop ! elles passent à la casserole. Je préfère encore finir comme la chèvre de Monsieur Seguin ; elle au moins, c’était une courageuse pas une carpette ! éprise de liberté jusqu’à en crever, une sacrée vedette cette chevrette ! Au fait, il paraît que son maître aussi a quitté cette vie ; il a trop mangé, trop fumé et son cœur a lâché ; dommage c’était un type bien, lui au moins ! Ca donnera l’occasion à la clique à Sarko d’aller verser des larmes de crocodile sur son tombeau.

A présent notre patron veut nous chasser et nous menace de fermer ; il paraît qu’il a beaucoup investi (pas pour rénover l’écurie en tout cas !) et que comme nous étions en grève du lait il ne peut plus rembourser ses traites ; mais de quelles traites il parle, j’y comprend plus rien ; faudra demander à Marguerite qu’elle nous explique, elle qu’est instruite !

Bref, on est dans la bouse jusqu’au cou !

Affaire à suivre…

 

 

 

3-La tragédie des jeunes moutons blancs

 

Les préjugés ont la dent dure ; être né blanc même chez les moutons reste un privilège physique tout au moins, associé à la beauté si ce n’est à la pureté ; il sera admiré ce cher petit agneau certes tout frisé mais tout blanc, on lui passera plus facilement tous ses caprices.

Il ne tardera pas à se prendre pour le roi de la prairie et à force d’être complimenté sur son apparence oubliera de cultiver son esprit jusqu’à en devenir superficiel.

Il exigera peu à peu d’être le premier servi ; il est si beau , si blanc que ni ses parents ni les autres brebis et béliers du troupeau ne songent à le contraindre de peur de lui déplaire.

Il broute donc, il broute tout, de l’herbe aux pesticides, des plantes transgéniques, peu lui importe il préfère la quantité à la qualité ; être gras ça fait viril ! Il mange à tous les râteliers ; Il n’a pas compris que sa gloutonnerie le conduira plus vite à la boucherie !

Chez ses cousins humains ce n’est pas différent sauf qu’on les appelle des enfants : les blancs ont souvent une enfance plus facile ; comme ça tombe tout cuit, point besoin de se montrer vaillants ou bien de réfléchir contrairement aux noirs moins adulés qui devront miser sur leur courage et leur esprit pour prétendre s’imposer. Ils évolueront différemment.

Le vent de mai 68 est passé par là ; les agnelets blancs se sont multipliés; placés au centre de la famille puis au centre de l’école tout le monde s’est affairé à tout aplanir sous leurs pas sous prétexte qu’ils soient épanouis : pas d’efforts, pas de contraintes, leurs désirs sont des ordres ; leurs dîners tout prêts , dussent leurs parents se priver pour qu’ils aient à satiété; de peur de les contrarier redoutant leur tempérament coléreux, on a oublié de leur apprendre à vivre en collectivité, à partager, à travailler, à mériter, à désirer même ; et à force de renoncer à tout effort : lire a fini aussi par devenir trop pénible ; qu’à cela ne tienne! on leur a installé la télé et les jeux vidéos jusque dans leurs chambres ; ils ont pris goût au luxe matérialiste à mesure qu’ils renonçaient à l’effort nécessaire à fournir pour s’instruire, se cultiver, développer leur esprit. Ils sont dans la facilité et dans l’instantané , préférant la nourriture qui tient au corps à celle de l’esprit ; ils bouffent au lieu de manger plus raffiné et boivent et fument de plus en plus ; cela leur évite comme ils disent dans leur jargon de se prendre la tête ; pensant trouver la plénitude dans la quantité , le bien être dans l'ébriété, ils y trouveront plus sûrement obésité et soucis de santé; cette génération là qui se contente par paresse de la pensée unique prédigérée du vu à la télé est une proie facile à berner ; spoliés du savoir, de l’Education et des vraies valeurs, les mauvaises habitudes qui leur ont été prodiguées feront d’eux des êtres égocentriques, incapables de solidarité si ce n’est bouffis d’un orgueil mal placé qui rendra leur atterrissage dans le 21ème siècle que plus difficile.

N’est ce pas le cas de tous ces agnelets bercés d’illusions, se croyant tout puissants et pourtant terriblement conformistes, individualistes dans l’uniformité  : portant les mêmes couleurs, les mêmes marques, écoutant la même musique, adeptes des mêmes émissions people, et d’une intolérance sans pitié pour qui oserait affirmer sa différence ; cheptel des futurs moutons blancs, aspirant non pas à changer le monde mais à rentrer dans le moule du matérialisme le plus rapidement possible,prêts pour cela à piétiner leurs voisins ; leur projet d’avenir : faire du fric sans efforts, s’offrir le dernier gadget technologique quitte à être pris à la gorge par des crédits trop lourds pour le plus grand plaisir de ceux qui tirent les ficelles de ces pauvres guignols en papiers mâchés qui s’agitent mollement au bout d’une corde se resserrant inexorablement autour de leur cou.

Certains trouveront tout de même un bonheur provisoire autant qu'illusoire le Samedi soir en partant au match de foot avec clairon et faux nez, attifés d’écharpes aux couleurs de leur club préféré ; à condition toutefois d’en revenir vivants, ils auront passé une bonne soirée bien arrosée et tant mieux pour eux si cela ne les dérange pas d’aller applaudir des bonshommes qui gagnent en une année ce qu’ils ne gagneront jamais en une vie de dure labeur, sous prétexte qu’ils savent taper dans un ballon. Cette capacité à faire la fête envers et contre tout demeure un des rares privilèges des masses populaires quand les intellectuels accablés par le poids de leurs responsabilités, trop conscients de l’impasse dans laquelle l’humanité se dirige sont devenus tellement pessimistes qu’ils n’arrivent plus à se réjouir.

D’autres finiront accidentés après plusieurs tonneaux , sur le bas coté dans le petit bolide qu’ils conduisaient bourrés ignorant des règles de sécurité ou bien un peu plus tard virés sans indemnités par le patron qui aura préféré délocaliser; la maison qu’ils croyaient posséder, pas payée, saisie par le banquier.

Et ceux qui auront eu la chance de survivre aux maladies, à une vie de travail pénible et peu gratifiant pour un salaire de misère, comprendront enfin, épuisés, à l’aube de la vieillesse qu’on les aura bien roulés dans la farine.

 

Certes, ôter aux citoyens leur capacité à s’exprimer et à penser par eux- mêmes est habile ,plus sûr et plus définitif que de leur en ôter le droit car ils ne pourront ni se rebeller, ni même imaginer qu’un autre monde est possible ; et si les classes dominantes abusaient au point que le peuple commence à saturer, les forces au pouvoir s’empresseraient d’instaurer une politique du diviser pour mieux régner incitant les citoyens à s’opposer les uns aux autres même à l’intérieur de la même catégorie sociale pour défendre son propre bout de gras ; se trompant ainsi de cibles en s’égorgeant au sein de leur propre camp, cela permettrait aux classes exploitantes de gagner un peu de temps et encore beaucoup d’argent. Mais aujourd'hui le capitalisme globalisé auquel a pris goût la grande majorité des gouvernants des pays industrialisés de connivence avec les grands patrons du cac 40 et les grands banquiers internationaux a tellement vicié le quotidien du pauvre travailleur exploité et jeté comme une vieille chaussette lorsqu'il a cessé d'être rentable que ce dernier n'ayant plus grand chose à perdre pourrait bien opter pour des solutions extrêmes de sabordage final; tandis que les tradeurs se riant de la crise continuent à engranger sans vergogne des bénéfices colossaux mais pour combien de temps encore? En effet, L'humble smicard accepte l'écart abyssal de salaire à condition qu'il éprouve de l'admiration pour celui qui est au sommet de l'échelle; or, s'il a un faible pour le footballeur qu'il trouve méritant, les primes du tradeur lui apparaissent sales et injustifiées; c'est plus qu'il ne peut endurer, le point de rupture est atteint et nos dirigeants intoxiqués par trop de pouvoir et d'argent ne semblent plus décrypter la réalité qui risque bien de leur péter à la gueule; les pauvres guignols n'ont plus envie de jouer le jeu; tant qu'il leur restait l' espoir de ne pas finir étranglés à coup sûr au bout de leurs ficelles ils n'avaient d'autres choix que de continuer à s'agiter au gré de leurs maîtres, mais ils ont beau manquer de réflexion, ils ont fini par comprendre qu'à présent ils n'avaient plus rien à perdre et qu'il y a des limites à l'humiliation.

C’est sans compter non plus sur les classes moyennes cultivées et surexploitées (erreur fatale !) devenues elles aussi des vaches à lait qui se révolteront soit par idéalisme contre cette société hypermatérialiste dans laquelle les valeurs morales et spirituelles n’ont plus leur place; soit (et c’est nettement moins noble !) parce qu’on les aura privées de leur part du gâteau.

à suivre....

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